Prix des produits alimentaires : baisse timide dans les marchés

Au plus fort de la crise du Covid-19 qui avait entraîné un dérèglement des chaînes d'approvisionnement dans le monde, les prix des produits de grande consommation avaient progressivement augmenté. La crise russo-ukrainienne est venue aggraver la situation. Que ce soit la farine de blé, les pâtes alimentaires, l'huile, rien ne semblait échapper à ce tourbillon de prix. Le temps est passé, les choses semblent progressivement revenir à l'ordre sauf dans les marchés, ou du moins, pas au rythme souhaité. Ce lundi matin justement, le litre d'huile raffinée varie entre 1500 F et 1600 F contre 1750 F il y a peu, mais bien loin des 1200-1150 F pratiqués il y a quelque deux ans. Le prix du bidon de 5l est à 8000F contre 6500 F avant. 
La farine, elle semble stagner. « J'achète le sac de farine de 50 kg à 24500 F. C'est vrai que ça a baissé parce qu'il y a un moment où je l’achetais à 31.000 F. Mais à 24.500 F c'est toujours cher parce qu'avant, on achetait le sac à 17500 F. Dans ces conditions, c'est difficile de faire vraiment des bénéfices. On ne demande même plus aux vendeurs à quand le retour aux prix d'avant parce qu'ils ne vont rien dire de bon. C'est le gouvernement qu'on regarde maintenant », témoigne un vendeur de produits pâtissiers au marché Mvog-Mbi. Mais pour ce produit passé par toute sorte de fluctuations, les consommateurs pensent qu'il est temps que tout redevienne à la normale avec une baisse des prix des produits dérivés qui avaient connu une hausse. Le sac de 50 kg devrait coûter 22.500 F en ce moment, ont-ils fait savoir au cours d’une concertation avec le ministre du Commerce il y a quelques semaines.  « Autant ils ont été prompts à augmenter, autant ils doivent être diligents pour la baisse. Les gâteaux, beignets qui coûtent encore chers là, ce n'est pas normal », fait observer un consommateur. Surtout que même les meuniers sont favorables à la baisse. Il faut néanmoins dire que des acteurs commencent à s’arrimer. L’une des...