Protection de la biodiversité : une urgence planétaire

Le gouvernement s’est joint au reste du monde, le 26 mai dernier pour non seulement tirer la sonnette d’alarme, mais aussi proposer des actions concrètes afin de combattre les effets dégradants sur la biodiversité.  Ainsi, le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded), Hélé Pierre, a présidé vendredi dernier à Yaoundé la cérémonie de commémoration de la journée dédiée à protection de la biodiversité. A ses côtés, son collègue des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo. « L’édition 2023 de la journée internationale de la biodiversité, sur le thème « De l’accord à l’action : reconstruire la biodiversité » est une opportunité de sensibiliser et mobiliser les parties prenantes pour reconstruire la biodiversité.  Les enjeux de ce thème veulent que nous disposions d’un plan d’action convenu au niveau mondial, que nous mettions en œuvre toutes les mesures prévues par l’accord avant 2030 », a relevé le ministre de l’Environnement.
Dans son rapport annuel intitulé « Rapport Planète Vivante » de 2022, le Fonds mondial pour la protection de la nature (WWF) a relevé que la population d’animaux sauvages avait diminué de 69% depuis 1971. Cette inquiétante évolution s’est accompagnée d’une hausse des températures à l’échelle mondiale, due à l’action de l’homme. On assiste aussi à l’augmentation du niveau des mers provoquant des pertes en vies humaines, mais également une aggravation du nombre de sans-abri et des dizaines de milliers d’autres aux prises avec la famine à cause des inondations, de la sécheresse et des conflits. 
La convention des Nations unies sur la diversité biologique a recommandé aux pays de consacrer près de 30% de leur territoire à la conservation de ...