Vie chère : des idées pour s’en sortir

L’Ecole citoyenne et politique de Yaoundé, dont le président du bureau exécutif est le député Vincent de Paul Emah Etoundi, organise une classe foraine, depuis hier 31 mai, dans la capitale politique. Ces travaux sont placés sur le thème : « Education du citoyen à la résilience en contexte de vie chère au Cameroun ». Ils réunissent jusqu’à ce jeudi quelques centaines de jeunes recrutés dans les milieux estudiantins et associatifs. Ces derniers sont entretenus par des experts et des universitaires du domaine politique, économique, environnemental et du développement local. Il est question de bien cerner les causes de la vie chère au niveau national et international, son impact sur les populations, les moyens de lutte développés par les autorités et les perspectives. La cérémonie d’ouverture a connu la participation de plusieurs députés. Avec à leur tête, la vice-présidente de l’Assemblée nationale, Mary Meboka, assisté du président du groupe parlementaire RDPC à l’Assemblée nationale, Roger Melingui. 
L’un des moments phares de cette journée a été la leçon inaugurale du Pr. Henri Ngoa Tabi. Chef de département d’économie internationale à l’Université de Yaoundé II-Soa, il s’est intéressé aux alternatives de production et de consommation dans un contexte de crises multiformes (sécuritaires, politiques, environnementaux, sanitaires, énergétiques, etc.). Ce dernier a développé l’idée selon laquelle la vie chère n’est pas une fatalité. Il s’agit plutôt d’une situation à, laquelle il faut s’adapter et apporter des réponses adéquates. « Face aux chocs, il faut développer une économie solide. Ceci passe par une transformation structurelle, à l’image de ce que le Cameroun essaye de faire avec la Stratégie nationale pour le développement 2020-2030 (SND 30) », a-t-il ...