Secteur des transports : des investisseurs français en exploration

Cela faisait exactement huit ans qu’une délégation d’hommes d’affaires français s’était rendue au ministère des Transports (MinT). Le 31 mai dernier, ils ont remis ça, à travers une audience qui leur a été accordée par le chef de ce département ministériel, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe. D’entrée de jeu, le chef de la délégation du Mouvement des entreprises de France ( Medef), Eric Tchouvenel, directeur du développement international de Razel Bec, a décliné l’objet de leur présence chez le MinT. « Nous sommes ici pour apprendre sur les divers projets de votre département ministériel. C’est un secteur clé dont le poids sur le Produit intérieur brut est estimé à 5,5% », a expliqué le chef de la délégation française. 
A cette préoccupation, le Pr. Epo Boniface Ngah, chef de la cellule des études et statistiques au MinT, a décliné 12 projets prioritaires répartis en divers secteurs et dont le coût total est évalué à 9 350 milliards de F. Ceux-ci découlent de la Stratégie nationale de développement (SND30), ou encore de la Stratégie intégrée des infrastructures de transport multimodal au Cameroun. Dans le domaine ferroviaire par exemple, l’on a évoqué le projet Ngaoundéré-N’djamena pour lequel l’étude de faisabilité et l’avant-projet sommaire sont en cours. Le coût de ce projet quant à lui reste à être déterminé. Pour la construction de la ligne de chemin de fer  Edéa-Kribi-Lolabe, le montant à débourser s’élève à 744 milliards de F. La ligne de chemin de fer Douala-Limbe-Idenau va coûter 737 milliards de F. On parle aussi de la reconstruction de la ligne de chemin de fer Douala-Ngaoundéré qui a besoin de 6800 mi...