Exécution physico-financière du BIP : la région du Nord garde le bon rythme

La deuxième session du Comité national de suivi de l’exécution physico-financière du budget d’investissement public (BIP) au titre de l’année 2022 s’est tenue le 2 juin dernier au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire sous la présidence de Rosette Ayayi. En termes de données, on peut retenir qu’au 31 décembre 2022, le taux d’exécution physique des projets est de 74,56% contre 74,99% à la même période de l’exercice 2021, soit une baisse de 0,43 point. 
La région du Nord est celle où le BIP est exécuté de manière optimale avec un taux d’exécution physique de 91,59%, elle est suivie par la région de l’Adamaoua qui est à 87,87%. « C’est un taux satisfaisant par rapport à l’ensemble du territoire national. C’est le résultat de l’engagement, du dévouement, du travail, l’objectif de bien faire. Nous rencontrons des difficultés mais les différents acteurs mettent du leur pour essayer de minimiser ces difficultés et réaliser les performances souhaitées », a relevé Mohaman Sali, président du comité de réalisation de la région du Nord. Et sur le terrain, cette performance se traduit par la réalisation des infrastructures sociales, éducatives et au niveau routier, de la santé. Pour l’année écoulée, ce sont les régions du Centre et de l’Est enregistrent les taux d’exécution physique des projets les moins élevés. Côté services centraux, le taux d’exécution physique enregistré est de 71,66 % contre 72,06 % à la même période de l’exercice 2021. Pour les projets à financements extérieurs, si le taux de décaissement est passé de 98,73% contre 69,68% à la même période en 2021, le taux de réalisation physique est de 75,96% contre 76,10% en 2021. « Nous sommes à peu près dans les mêmes chiffres qu’à la fin de l’exercice 2021. Ce que nous trouvons déjà plus au moins satisfaisant mais ...