Artisanat : le métier en vitrine

Les artisans locaux veulent mieux présenter leurs produits, mieux accéder au marché local et aux galeries virtuelles, réaliser de meilleures ventes. Ils sont d’accord pour renforcer leurs capacités en comptabilité et autres techniques de gestion, sortir de l’informel, payer leurs impôts. La deuxième édition de la journée de l’artisan célébrée le 14 juin dernier à la mairie de Yaoundé Ier a permis de faire le point sur les aspirations de ces professionnels et les opportunités qui s’offrent à eux. Dans la commune de Yaoundé Ier par exemple, les artisans bénéficient d’une réduction de 50% pour l’établissement du certificat de conformité de leurs produits à l’Agence des normes et de la qualité (Anor). Comme l’indique le président de l’association communale des artisans de Yaoundé Ier, M. Hond : « la commune s’est enrichie d’une centaine d’artisans dont certains disposent déjà de leurs certificats de conformité ». De plus, le nouveau statut de l’artisan oblige l’enregistrement volontaire à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps). 451 artisans de la commune ont déjà été enregistrés. Pour le ministre des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), Achille Bassilekin III, c’est un chiffre déjà satisfaisant, mais « le potentiel est immense et je pense qu’il est possible d’en enregistrer 10 fois plus ».  
L’un des objectifs de la journée de l’artisan est de servir de cadre de détection et de promotion des talents, d’espace de prise de contacts et d’affaires. D’où le choix du thème de cette année : « Modernisation des produits locaux pour une meilleure rentabilité comm...