Parcours Vita de Garoua:

S i on était dans le domaine de l’aéronautique, de l’automobile ou du high-tech, on aurait parlé d’une version sophistiquée du Parcours Vita. Hier à Garoua, plus précisément à Djoumassi sur l’axe Garoua-Gashiga, non loin de l’Hôpital général de la ville, le Génie militaire a livré la dernière génération des Parcours Vita du pays au ministère des Sports et de l’Education physique. De l’avis de ceux qui ont suivi ce dossier tant au ministère de la Défense qu’au ministère des Sports, le constructeur de la plateforme a exécuté à la lettre, au détail près, et en un temps record (12 mois au lieu de 24) le schéma de construction défini par l’inventeur et le concepteur du projet, Paul Biya, chef de l’Etat. L’infrastructure sportive bâtie sur 20 hectares et qui se dresse fièrement dans la savane arbustive de Djoumasssi, dans l’arrondissement de Garoua 1er, est un joyau architectural. Un bijou. C’est un don du premier sportif camerounais aux populations de la région du Nord. Sa mise en service marque une grosse avancée. Le parc des Parcours Vita du pays passe ainsi de 4 à 5. Garoua rejoint ainsi la grande famille des villes possédant ce type d’outil de travail dédié au sport de maintien et de masse. Yaoundé, Douala, Bamenda, Ngaoundéré ont déjà leurs plateformes. La cérémonie protocolaire d’inauguration et de rétrocession à la Communauté urbaine a drainé du beau monde. Le ministre des Sports et de l’Education physique, Narcisse Mouelle Kombi, représentant personnel du chef de l’Etat, a parlé d’une « belle offrande » du chef de l’Etat aux populations de Garoua. Il avait à ses côtés Grégoire Owona, vice-président du Comité national olympique et sportif du Cameroun, par ailleurs ministre du Travail et de la Sécurité sociale, chef de Projet des « Dixiades » à Garoua. C’est loin d’être un détail. La prochaine édition des Jeux nationaux aura lieu à Garoua. Le Parcours Vita pourrait servir… Le gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i, était également prés...