Opportunités : ces niches qui attirent

Fast-food
Ce type de restaurant fait dans la distribution à toute heure et pour un prix peu élevé. On y vend des produits dont la préparation est entièrement automatisée et qui peuvent être consommés sur place, emportés sous emballage ou livrés à domicile. Il offre des emplois temporaires, notamment les jeunes. Gaston M., étudiant en première année philosophie à l’Université de Yaoundé I, avec sa motocyclette livre des plats dans la ville de Yaoundé. Sa première livraison du 19 septembre dernier était dans le centre administratif de Yaoundé où dix poulets rôtis lui avaient été commandés deux heures avant. « Cette activité me permet plutôt de compléter les efforts de mes parents pour assumer les charges de ma formation et de mon séjour dans la ville de Yaoundé. Sur les dix plats que je viens de livrer, je vais gagner 2500 F à raison de 250 F par plat », explique le jeune homme. Selon lui, il est possible de gagner en moyenne 100 000 F le mois. Une somme qui lui permet de subvenir largement à ses besoins. Comme lui, on compte des centaines de personnes qui se livrent à cette pratique économique. 

Tâcherons
Ce 19 septembre 2023 est un nouveau jour pour Maurice N. et ses cinq amis. Ils doivent, comme la veille, aller à la recherche de petits boulots pour gagner leur pain quotidien. Après avoir passé quelque deux heures à faire le tour à la périphérie de la ville, notamment au lieu-dit Fougerole, ils finissent par trouver un job qui va leur permettre de gagner 5 000 F chacun à la fin de la journée. Leur tâche du jour consistera à creuser une fosse septique de 12 mètres de profondeur et 1,5 mètre de diamètre. Un autre groupe de jeunes, à 20 km de là, au quartier Nkolbisson a trouvé un travail dans une imprimerie. En effet, cette entreprise a gagné un marché de façonnage et d’assemblage d’un livre de 210 pages pour 5000 exemplaires à livrer après 15 jours. Les nouvelles recrues ont donc pour mission de faire ce travail et seront payées 1500 F de l’heure. Selon Nicaise N., ils peuvent travailler jusqu’à huit heures par jour soit 12 000 F la journée. Seulement, parfois le patron trouve un moyen de ne pas payer ce qui est convenu au début en trouvant un prétexte. « Il suffit de s’arrêter dix minutes pour manger quelque chose ou pour aller aux toilettes, pour qu&rsqu...