Exécution physico-financière du Bip : les projets à financements extérieurs à la traîne
- Par Aïcha NSANGOU N.
- 06 oct. 2023 11:32
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La situation a été déplorée hier à Yaoundé lors de la première session du comité national de suivi, réuni sous la présidence de Rosette Ayayi.
Le Comité national de suivi de l’exécution physico-financière de l’investissement public s’est réuni hier, 5 octobre à Yaoundé, autour de sa présidente, Rosette Ayayi. Il était question de faire le point de l’exécution du budget d’investissement public (1353,55 milliards de F) au cours des neuf premiers mois de l’année. De manière globale, le taux d’exécution physique des projets est de 40,77% contre 56,10% à la même période en 2022. Dans les détails, les projets à gestion centrale ont été exécutés à 53,68% contre 48,96 % à la même période en 2022. Pour ce qui est des projets relevant des crédits délégués et des ressources transférées, le taux d’exécution physique est de 41,53%. En termes de performances, les régions de l’Ouest et du Nord-Ouest enregistrent les meilleures, avec des taux d’exécution physique respectifs de 58,86% et 58,67% pendant que celles du Centre et du Sud ont le moins bien travaillé. « C’est un taux acceptable par rapport à l’environnement et par rapport à certaines circonstances et aux réalités du terrain. Il y a des disparités, suivant les régions, suivant les ministères, il faut en tenir compte de leurs difficultés pour pouvoir analyser le taux », a indiqué Rosette Ayayi.
S’agissant des projets à financements extérieurs, les performances ne sont pas bonnes. On enregistre un taux de décaissement de 25,93% contre 58,28% à la même période en 2022. Le taux de réalisation physique est de 33,11% contre 61,78% à l’exercice précédent. « Cette baisse s’explique, entre autres, par la prépondérance des projets à financement conjoint dont les conventions ont été signées entre 2019 et 2023. En effet, les années 2018-2020 sont marquées par l’accélération de grands projets à financements extérieurs en prélude à la Can 2021. Ces projets étant en phase terminale sont sortis du portefeuille au profit de nouvelles conventions de financement portant sur des projets dont l’exécution peine à atteindre la vitesse de croisière, en raison pour la plupart, d’une...
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