Approvisionnement des marchés : il y a assez d’huile

Le secrétaire général de l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc), Jacquis Kemleu Tchabgou, a donné une conférence de presse hier à Yaoundé. L’objectif de cette rencontre avec les médias était d’informer l’opinion sur la situation qui prévaut en ce moment au sein de la filière, notamment la présence sur le marché d’huiles non traçables, plus connues sous le nom de « huiles en vrac ». C’était également l’occasion de partager des données sur l’approvisionnement en huiles végétales et savons à date.
Relativement à l’existence de produits impropres à la consommation, le SG de l’Asroc souligne que ces derniers temps, le marché est approvisionné par des huiles végétales raffinées non conformes, en violation de la règlementation en vigueur. Ces huiles, explique Jacquis Kemleu Tchabgou, sont « mélangées à celles de bonne qualité produites localement et même importées, et proviennent localement des entreprises de grande restauration après leur recyclage. Elles sont par la suite vendues dans des conditionnements non traçables, c’est-à-dire n’ayant aucune indication permettant de renseigner le gouvernement et le consommateur, exposant ce dernier au cancer, à la stérilité ». C’est d’ailleurs pour cette raison que dans sa correspondance du 19 septembre dernier, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a interdit la commercialisation des huiles en vrac. Le Directeur général de l’Agence des normes et de la qualité est revenu à la charge, en saisissant les promoteurs des industries de transformation de l’huile de palme. Il a fait savoir à ces derniers qu’ils étaient soumis au strict respect des normes homologuées dans ce secteur d’activité, à savoir la norme NC 77 pour les huiles végétales portant un nom spécifique, et enrichies à la vitamine A. Aussi, le secrétaire général de l’Asroc a-t-il tenu à rassurer les consommateurs de ce que toutes les dispositions sont prises pour le retrait de ces huiles des marchés et a...