Commercialisation d’engrais : 11 dossiers en examen

Avec la crise entre la Russie et l’Ukraine, de nombreux secteurs, dont l’agriculture sont affectés, avec entre autres corolaires, la hausse exponentielle du prix des engrais. Une situation qui nécessite que le Cameroun réexamine sa stratégie en la matière pour favoriser une plus grande disponibilité de cette substance et partant réduire la dépendance aux importations. C’est l’une des préoccupations qui a meublé la 4e session extraordinaire du Comité d’évaluation des engrais tenue hier à Yaoundé, sous la présidence de Grace Annih Bambot Mbong, secrétaire général du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, représentant le ministre.
Dans son discours de circonstance, elle a expliqué que les assises visaient à examiner les dossiers soumis au comité. Ainsi, on a appris que 11 dossiers de demandes de commercialisation d’engrais et un amendement ont été soumis à l’examen de l’instance. 
En effet, dans le cas de ce comité d’évaluation, la session extraordinaire constitue l’ultime étape de l’évaluation des engrais avant d’autoriser leur mise sur le marché. « Cette évaluation commence par une analyse en laboratoire du produit qui est présenté par un fournisseur d’engrais. Après le laboratoire, il y a une évaluation sur le terrain où des chercheurs vont regarder si effectivement cet engrais contient une réponse, c’est-à-dire que quand on l’utilise, l’effet escompté se ressent sur la plante. Et après, il y a cet examen critique où les experts vont s’asseoir et décider de la fiabilité de l’engrais en examen », a expliqué le Pr. Mvondo Ze, expert en fertilité et en fertilisation. 
Pour lui, le grand défi de ce sous-secteur est de mettre à la disposition des paysa...