Ecrans noirs 2023 : à l’école
- Par Yannick ZANGA
- 18 oct. 2023 09:46
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Au village du festival, la première moitié de la journée est rythmée par les formations en actorat, en production et en écriture de scénario.
Sans le tableau noir et des tables-bancs, certaines zones de l’esplanade du Musée national, site du village de la 27e édition du festival Ecrans noirs, sont des salles de cours dématérialisées. Notamment celles abritant les formations. Dans un premier temps dans la pièce attenante à la salle de convivialité du ministère des Arts et de la Culture, l’atelier production va se déporter vers l’un des espaces gazonnés. La session du jour en plein air qui va à nouveau être délocalisée sur un autre lieu.
Une transhumance que ne connaît pas l’atelier actorat. Il est conduit par l’acteur gabonais Jean-Claude Mpaka qui a temporairement quitté Abidjan (en Côte d’Ivoire) où il tourne actuellement une série de longue durée. A 69 ans, celui qui a joué dans « Les couilles de l’éléphant » de Henri Joseph Koumba Bididi en 2000, transmet ses 40 ans de métier à plus d’une dizaine de jeunes comédiens déchaussés. Il s’évertue surtout à inoculer les trois piliers du cinéma tel qu’il aime tant déclamer « l’émotion, l’émotion, l’émotion ». Communicatif et en osmose avec sa classe, Jean-Claude Mpaka se distingue par son pragmatisme. Loin de tout académisme, l’interprète de Bozo dans le polar « Inspecteur Sori : Le mamba » oriente ses enseignements vers la découverte de soi. « Je leur fais faire ce qu’ils n’ont jamais fait, ce qu’ils n’ont jamais compris parce que la tête ce n’est pas le corps. Le corps a une mémoire qui n’a rien à voir avec la tête. Donc, il faut leur faire retrouver ce que le corps a perdu. L’outil principal de l’acteur, c’est le corps. Le texte est un prétexte de jeu. On peut jouer sans texte », a précisé Jean-Claude Mpaka.
Loin des jeux de rôle de l’atelier actorat, les échanges sont plus techniques et interactifs. Près d’une quinzaine de cinéastes de divers niveaux constituent la classe dirigée par un autre Gabonais. Il s’agit du cinéaste Imunga Ivanga. Au moment de s’infiltrer ...
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