« Nous voulons deux millions de tonnes de concentré par an »

Environ dix mois après le lancement des travaux sur le terrain, qu’est-ce qui a déjà été réalisé concrètement pour l’avancement du projet de fer d’Akom II?
Ce qui a déjà été réalisé, c’est la route d’accès sur sept km. Ce qui manque actuellement, c’est réaliser celle en matériaux définitifs. Nous avons également effectué en partie la route qui monte à la mine sur environ 3 km, ainsi que la plateforme où on va monter le petit broyeur. Et maintenant, nous sommes en train de faire les travaux avec Eneo pour prendre l’énergie à partir de Kpdc à l’entrée de Kribi. Nous sommes également en train de travailler avec l’entreprise CHEC sur la possibilité d’avoir des routes définitives. Nous avons fait l’étude avec SBM, la compagnie chinoise qui va faire l’unité d’enrichissement qui va nous permettre d’avoir notre fer pur à la fin de la deuxième étape. Il y a une autre société filiale de SBM qui est en train d’achever l’étude de l’unité d’extraction à travers le plan définitif d’exploitation et à l’issue de cela, on aura non seulement le plan définitif, mais aussi la zone de sécurité. Nous sommes en train de travailler également avec une compagnie qui fait dans la vente des dynamites pour permettre qu’on ait des dynamites qui répondent à la qualité du matériau sans qu’il n’y ait d’incident majeur. Ils sont déjà venus deux fois faire des études. Dès lundi, l’équipe qui va monter le broyeur mobile va commencer le travail. Puisqu’ici il y aura beaucoup de Btp, ce broyeur va nous permettre de concasser d’abord une pierre stérile qui n’a pas de minéralisation et qu’on va utiliser comme gravier. 

Vous avez parlé de raccorder une ligne électrique à partir de Kribi. Cela sera-t-il suffisant pour le travail à abattre ici ?
La source d’énergie ne sera pas seulement Eneo. Il y a une étude qui est en train d’être faite pour la construction d’un champ photovoltaïque sur environ 30 hectares. Il y a une autre étude pour la mise sur pied d’une unité sur place de production de l’énergie à partir du gaz. Donc on souhaite avoir ici minimum trois sources d’énergie pour être autonome. On souhaite travailler 300 à 330 jours pendant la phase d’exploitation et pour être capable de le faire, il faudrait qu’on soit le plus autonome possible. 

En quoi la dynamite est-elle importante pour vos travaux sur ce site ?
La dynamite va nous permettre de déstructurer nos roches. Le grand bloc doit être concassé. Donc on va partir d’un bloc kilométrique à des blocs métriques qui pourront entrer dans la gorge du broyeur. Parce que la gorge du broyeur est métrique. D’où l’importance de la dynamite. Le petit concasseur a une capacité de 400 tonnes par heure, le grand broyeur va varier entre 800 et 1500 tonnes l’heure. A la fin de la deuxième étape, ...