Rachat des parts d’Actifs chez Eneo : les négociations vont commencer

Trois membres du gouvernement, à savoir les ministres des Finances, de l’Eau et de l’Energie et le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, en charge de la Planification, étaient réunis hier à Yaoundé, pour échanger sur la situation de l’entreprise Eneo, dont le partenaire privé, Actis, a décidé de se retirer de l’actionnariat. Le Cameroun ayant décidé de racheter les actions (51%) de ce fonds britannique, Louis Paul Motaze, Gaston Eloundou Essomba et Paul Tasong se sont retrouvés, à l’effet de « savoir combien cette opération va coûter », a expliqué le Minfi. Un exercice qui pose un préalable, celui de déterminer la valeur exacte d’Eneo et d’en déduire également celle d’Actis. 
A cet effet, les membres du gouvernement, en présence d’un partenaire qui les aide à réfléchir sur cette question et dont l’identité n’a pas été révélée, ont demandé aux négociateurs d’entrer en contact avec la société Actis. Ce, dans le but de lancer officiellement les négociations. Mais avant, le gouvernement va saisir Actis par voie de correspondance, pour lui faire part de ses propositions. Il sera notamment question que les deux parties s’accordent sur les modalités pratiques de ces négociations, en l’occurrence sur la forme qu’elles devraient prendre (en visioconférence ou en présentiel). « Nous entrons véritablement dans les négociations parce qu’un gros travail a déjà été fait, et nous avons déjà suffisamment d’éléments qui peuvent fonder la négociation avec Actis. Cela suppose qu’il y a des positions qui peuvent être divergentes. La négociation a justement pour objectif de réduire la part d’incompréhensions, l’objectif étant qu’on s’entende et qu’on n&rsqu...