Blanchiment des capitaux et financement du terrorisme : nouvelle alliance pour la lutte
- Par Aïcha NSANGOU N.
- 05 janv. 2024 11:15
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Le Directeur général des Douanes et le directeur de l’Anif ont signé un protocole d’accord mercredi dernier pour un échange d’informations plus fluide.
« Il y a un gros réseau de trafic illicite de cacao dans la région du Sud-ouest qui impacte même notre balance commerciale. La douane s’intéresse à l’aspect douanier, étant une administration d’assiette, mais l’Anif veut voir ce qu’il y a derrière. Parce que quand ils le font, cet argent acquis illicitement est blanchi, pire encore est-ce qu’il n’y a pas des gens qui financent des actes barbares dans les régions en crise qui s’alimentent dans ce réseau de flux de marchandises illicites ?» Cet exemple d’un responsable de l’Agence nationale d’investigation financière (Anif) témoigne de l’opportunité du renforcement du partenariat entre la Direction générale des douanes et l’Anif. On note aussi qu’entre autres défaillances relevées par les évaluateurs du Groupe d’action financière (Gafi) dans le dispositif de lutte du Cameroun, il y a l’absence de cadres formels de coopération nationale entre les différents acteurs impliqués dans ce combat. Fongod Edwin Nuvaga, le Directeur général des Douanes et Hubert Nde Sambone, le directeur de l’Anif ont donc signé mercredi dernier un protocole d’accord pour remédier à ce manquement.
L’objectif est de définir un cadre de consultation, de concertation, de collaboration, d’échanges de renseignements et de données entre les deux administrations dans la lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et la fraude douanière. Il s’agira spécifiquement de mutualiser des données et informations relatives aux transactions financières et opérations faisant l'objet de la déclaration de soupçon au titre de la lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et la fraude douanière; d’émettre des alertes relatives aux transactions suspectes en relation avec les opérations du commerce extérieur ; de contrôler les transferts physiques non déclarés et la circulation transfrontalière d'argent liquide et du crime organisé ; de réprimer les transferts de fonds sans contrepartie ou sans pièces justificatives et des fausses facturations d'opérations commerciales, etc.
La principale retomb...
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