Economie camerounaise : au-delà de la résilience
- Par Marilyne NGAMBO TCHOFO
- 24 janv. 2024 13:14
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Une réflexion ouverte hier à Yaoundé sur les mesures à implémenter pour améliorer la production et la transformation locales, afin de moins dépendre de l’extérieur.
Cette année, le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) planche sur comment utiliser l’investissement pour permettre au Cameroun d’être moins vulnérable aux chocs extérieurs et intérieurs qui impactent sa croissance. L’enjeu est au centre de la conférence annuelle des services centraux et déconcentrés du Minepat ouverte hier à Yaoundé sur le thème : « Renforcer la capacité de réaction de l’économie camerounaise au-delà de la résilience ». C’est que la liste des chocs se rallonge entre changement climatique, crises sécuritaires, pénurie d’électricité, etc. En termes de statistiques, la population touchée par le changement climatique est passée de 320 000 en 2015 à 3 000 000 en 2021 selon la Banque mondiale. Ainsi, le sous-thème : « Améliorer la qualité de l’investissement public (toutes sources de financements) pour répondre aux chocs climatiques, énergétiques et sécuritaires », a permis de rappeler que dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, le chiffre d’affaires global des entreprises a baissé suite aux difficultés de production (irrégularité des approvisionnements en matières premières, dégradation de l’appareil de production) et à la désorganisation des circuits de commercialisation. La région de l’Extrême-Nord a elle aussi subi les conséquences des actions de la secte Boko Haram.
Le deuxième sous-thème : « Accroître la production et la transformation locales pour faire face aux chocs sur l’économie réelle » a fait un zoom sur les effets de la pandémie du Covid-19, du conflit russo-ukrainien qui se ressentent en termes d’inflation généralisée, de coût élevé du fret maritime et des perturbations enregistrées dans les chaînes d’approvisionnement. Ces perturbations se sont fait ressentir sur les produits de grande consommation importés par le pays, lesquels représentent 25% du panier de la ménagère. Il est donc question de réduire la vulnérabilité du pays aux chocs extérieurs en orientant les...
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