« Une victoire au mental »

Quel discours avez-vous tenu à vos joueurs tout au long d’un match qui était pourtant mal parti ?
En première mi-temps, il fallait faire déjouer le milieu de terrain malien qui est leur point fort. On a eu du mal à les empêcher de jouer comme ils voulaient. Je crois que le fait pour moi de trop insister sur l’idée de refermer le milieu a finalement fait peur à mes joueurs. Dieu merci, mes gars n’ont rien lâché et ils ont été récompensés. Une fois de plus, nous sommes allés chercher cette victoire au mental. Même si tactiquement, nous avons aussi été bons sur la fin. A dix, on a empêché qu’ils développent tactiquement leur jeu habituel. J’avais déjà dit aux joueurs que nous étions morts après le match contre la Guinée équatoriale et que nous sommes ressuscités après la victoire du Maroc contre la Zambie. On ne rigole pas quand on a une seconde chance. 

Qu’est-ce que vous vous êtes dit alors que l’élimination se profilait à l’horizon ?
Plein de choses et d’émotions se bousculaient dans ma tête. Je ne savais plus où j’en étais. Je me demandais surtout comment procéder aux bons remplacements. J’avais aussi du mal à y croire. Quand on prend le but à 20 minutes de la fin du match, je me dis que là, ça va être très compliqué mais si j’ai dit aux joueurs : tant que l’arbitre n’a pas sifflé la fin du match, il y a toujours un espoir. 

Ce sera un match différent...