Festival : Cotonou, hub du cinéma féminin

Malaika est une brillante élève promue à un bel avenir. Comme toute adolescente de son âge, elle avait des rêves pleins la tête et souhaitait devenir médecin. Son rêve a pris un coup avec un mariage précoce et forcé. De cette union arrangée avec Harouna, son mari, Malaika a été victime d'abus sexuel et d'autres formes violences.
Telle est la trame du court métrage servi mardi dernier en guise de film d'ouverture de la troisième édition du Festival international de films de femmes de Cotonou (Fiff Cotonou 2024). Par cette fiction produite dans le cadre du projet Kino Wendia initié par l'association Ecran Benin, le comité d'organisation du Fiff Cotonou 2024 a une fois de plus affiché son ambition d’œuvrer pour la valorisation de la femme.
Officiellement ouvert mardi dernier, le Fiff Cotonou 2024 a transformé la capitale économique du Benin en hub du cinéma africain féminin. Avec pour thème : « Le cinéma féminin pour plus de sonorité », qui traduit l'engagement de ce festival à promouvoir la solidarité entre les femmes et susciter les réflexions, l'évènement réunit de nombreuses vedettes du cinéma et de la télévision.
Notamment, l'acteur ivoirien, Michel Bohiri de « Ma famille », l'actrice sénégalaise, Halima Gadji, tête d'affiche de « Maîtresse d'un homme marié » et « Le futur est à nous » dont la saison 2 est actuellement en diffusion sur Canal+, ainsi que la Togolaise, Angela Aquereburu Rabatel, réalisatrice, productrice et présentatrice, par ailleurs marraine de la saison 3 du Fiff Cotonou 2024.  « Je suis heureuse d'être à Cotonou ce soir. J’ai été d'une façon ou d'une autre en contact avec le Benin grâce à mes camarades de classe. J'ai hâte de communier avec ce magnifique public présen...