Exposition : eu plus près de Manu Dibango
- Par Yannick ZANGA
- 19 juil. 2024 10:11
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À travers l’exposition photographique « Soul Makossa Man », Samuel Nja Kwa présente le célèbre saxophoniste et icône de la musique camerounaise à travers 22 ans de clichés inédits.
Une fois n’est pas coutume, tout se joue au premier étage du Musée national. Les espaces d’exposition du rez-de chaussée de ce haut-lieu de mémoire n’ont pas goûté au privilège de recevoir Manu Dibango, l’icône de la musique camerounaise et mondiale. Il faut aller au premier étage. Plus exactement, dans la salle au plancher et aux boiseries fraichement rénovés pour entrer en contact avec l’hommage visuel rendu par le photographe et journaliste, Samuel Nja Kwa. « Soul Makossa Man » est le nom de baptême de l’exposition photographique en cours. Le vernissage de ce focus sur « Papy Groove » s’est tenu le 21 juin dernier.
Le parcours du visiteur débute par ce sourire éclatant en noir et blanc saisi en 1999 à Paris. Un éclat de rire susceptible de se rappeler de ses transitions allègres sur les ondes de Radio France Internationale à mi-parcours du programme « Couleurs tropicales ». Dans le premier segment de l’expo, Samuel Nja Kwa capte l’une des dernières représentations sur scène du « Grand Manu ». C’était en 1999 au Festival Jazz à Vienne en France. Le saxophoniste est accompagné à l’occasion de son indécrottable Soul Makossa Gang et de l’orchestre national de Lyon. L’homme au saxophone, son groupe et un grand ensemble, l’Orchestre des amoureux, font également partie d’une séquence filmée à Paris en 2019 en plongée.
Emmanuel Ndjoke Dibango est aussi représenté à travers des rencontres sur et en-dehors de la scène. Son duo et sa passion partagée pour le xylophone avec le saxophoniste français Dany Doriz ne passe pas inaperçu. Tout comme son harmonie « saxophonique » avec le Mozambicain Moreira Chonguiça à Cape Town en 2015. Des images similaires en « light et dark » avec le guitariste congolais Jerry « Bokilo » Malekani, Yannick Noah, avec les footballeurs Bernard Lama et Roger Milla, Jacob Desvarieux, ses anciens poulains Valerie Belinga, Lokua Kanza sont à contempler. Il en est de même du mur des coupures de presse sur l’auteur du tube plan&e...
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