Corridors d’Afrique centrale : ces obstacles à la circulation
- Par Michèle FOGANG
- 19 juil. 2024 10:35
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D’après une enquête présentée hier à Douala les camionneurs sont confrontés au mauvais état de la route et autres risques durant leur voyage.
Afin d’acheminer différents types de marchandises du port de Douala vers leurs pays respectifs, les transporteurs empruntent ce qu’on appelle des corridors. Une route aménagée pour leur permettre de circuler de manière fluide. Partant donc de Douala à destination de la République centrafricaine, du Tchad et du Gabon, les camions doivent montrer patte blanche. Déjà, une fois dans l’enceinte du Port autonome de Douala (PAD) et après réception de leur cargaison, les transporteurs doivent traverser différentes étapes avant d’avoir l’autorisation de circuler le long des corridors. Ils camions doivent passer entre autres par la pose des balises Gps et le pont bascule, pour le pesage. Un ensemble de procédures qui se sont nettement améliorées au fil du temps, d’après une enquête menée par l’Observatoire régional des pratiques anormales sur les principaux corridors de l’Afrique centrale (OPA-Ac) mis en œuvre par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) en partenariat avec l’Union européenne et abrité par l’Institut sous régional de la statistique et d’économie appliquées (Issea).
C’est à l’effet de présenter les résultats de ladite enquête qu’une équipe de responsables de l’Issea s’est rendue au siège du PAD, mercredi dernier. Conduit par le Pr. Robert Ngonthé, chef de projet adjoint de l’OPA-Ac les responsables de cette école sous régionale ont rencontré Nguene Nteppe, directeur de l’analyse, de la prospective et de la coopération au PAD, à qui ils ont présenté l’enquête menée depuis 2021. Selon le Pr Robert Ngonthé, il en ressort que contrairement à il y a quelques années, les délais entre le début de dédouanement et la signature du titre de transit est passé de 15 à 8 jours. Une amélioration à mettre à l’actif du top management qui a misé essentiellement sur la digitalisation. En dehors de la réduction des délais, les faux frais exigés lors de certains ...
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