Leaders chrétiens et entrepreneuriat : l’évangile en renfort

Malgré sa richesse en ressources naturelles et humaines, l'Afrique enregistre l'indice de développement humain le plus faible au monde. Un véritable paradoxe selon les entrepreneurs chrétiens qui ont résolu d'inverser la tendance. C'est d'ailleurs l'un des enjeux en toile de fonds,  du Forum économique des dirigeants, cadres et leaders chrétiens qui s'est ouvert hier à Yaoundé. Rendu à sa 5e édition, ce rendez-vous d'échanges est placé sous le thème : « Qui sommes-nous face aux défis de l'import-substitution sous le prisme de la doctrine sociale de l'église et de la responsabilité sociale des entreprises ». Dans sa leçon inaugurale qui a campé le décor, le Pr Touna Mama, universitaire émérite, a indiqué que la mise en œuvre de l'import-substitution entraine un véritable mouvement au niveau industriel, les biens intermédiaires, jadis importés, devant être produits sur place. Ce qui nécessite une main d'œuvre qualifiée. 
Organisé par l'Association des leaders et entrepreneurs chrétiens du Cameroun (Alecc) sous le couvert de l’Union internationale des associations patronales catholiques (Uniapac), ce forum économique vise à traduire la volonté des dirigeants d'entreprises et cadres chrétiens qui consiste à bâtir une économie solidaire au service de l'humain authentique, avec pour fondation le respect de la personne humaine et la recherche du bien commun. Les travaux qui se tiennent sur deux jours ont été ouverts par le gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea, sous le regard bienveillant du ministre du Travail et de la Sécurité sociale, du président de l'Uniapac international et du représentant du Saint siège. Un accompagnement qui témoigne des attentes placées en l'Alecc. « Il n'y a point de richesse que d'homme. En tant qu’entrepreneurs chrétiens,  nous ne som...