Identification des motos-taxis : la répression commence

« J'invite instamment, à partir de lundi, tous ceux qui prennent les motos-taxis à n’emprunter que ceux avec des conducteurs portant une chasuble marquée du logo de la Communauté urbaine de Douala. » Lundi pour Roger Mbassa Ndinè, le maire de la ville de Douala, c’est ce 30 septembre 2024. Il a lancé cet appel le 27 septembre dernier, lors de la cérémonie de remise des chasubles homologuées à plus de 3000 conducteurs de la capitale économique. Cette solennité tenue à la place de la Bessèkè en présence notamment de responsables du ministère des Transports fait partie du programme de professionnalisation et d’assainissement du secteur des transports par moto-taxi en général. La remise constitue une étape déterminante dans l’opération d’identification des conducteurs exerçant cette activité.
Ainsi, l’opération lancée le 11 juillet 2024 passe de la phase de sensibilisation à celle de la répression. Demain 1er octobre, les équipes des forces de maintien de l’ordre postées aux 53 entrées des zones réglementées et interdites à la circulation pour les mototaxis non-conformes pourront appliquer les sanctions prévues. « Les contrevenants verront leurs motos confisquées et vendues immédiatement. Nous ne leur remettrons pas les motos, il faut qu’ils le sachent. D’ailleurs, eux-mêmes seront conduits d’abord dans les locaux de la police », a martelé le maire. Les zones, réparties en trois, rouge, orange et verte, comprennent plusieurs quartiers comme Akwa, Bali, Deido ou encore Ndokoti. Cette couverture va continuer de s’étendre dans la ville, assure la Communauté urbaine de Douala (CUD).  
Au cours de la cérémonie de vendredi, les mototaximen ont reçu non seulement des chasubles, mais aussi des badges à identifiant unique homologués par la Cud. C’était l’occasion de rappeler les couleu...