Fait divers : la dépouille « refuse » trois voitures

La gendarmerie de Nylon a été saisie, ce dimanche 13 octobre, d’un cas de découverte macabre dans une concession au quartier Bilonguè, au lieudit « Derrière Carrefour Combi » (arrondissement de Douala III). Sur les lieux, les pandores sont tombés sur un tableau quelque peu différent.
D’après les informations obtenues par les hommes en tenue, il y a certes eu mort d’homme dimanche, mais il y a surtout eu des étrangetés. Notamment des pannes subites de véhicules... A l’origine, une colère paternelle. Moïse W., décédé ce 13 octobre à 85 ans, avait interdit que son fils, Jean-Jules W., ingénieur, vienne à son deuil, lui reprochant de l’avoir abandonné depuis des années. Volonté matérialisée dans une lettre remise par Moïse W. à son cadet, Dieunedort S., en 2018. A l’époque, ça faisait sept ans (depuis 2011 donc) que le fiston, âgé aujourd’hui de 54 ans, avait coupé les liens avec son géniteur.
Moïse W., qui vivait avec trois petits-enfants prenant soin de lui, s’est donc éteint dans sa concession à Bilonguè dimanche. Le même jour, un habitant du quartier où Jean-Jules W. a grandi l’appelle. Quand l’ingénieur arrive au domicile familial, il trouve une nièce. Celle-ci joint Dieunedort S., qui habite Ari, dans la zone de « Village » (Douala III). Le frère du défunt demande que Jean-Jules ne touche pas à la dépouille. Il ne sera pas écouté. Venu en voiture, Jean-Jules place le corps sur la banquette arrière de son 4x4 avec l’aide de tiers, puis reprend le volant, sa femme à ses côtés. Le véhicule ne démarre pas. Il insiste durant un bon quart d’heure. En vain.
Arrive une collègue de son épouse, véhiculée elle aussi. Il est presque 17h. La dame, au vu de la situation, propose que la dépouille soit transférée dans sa voiture, un 4x4 également. C’est d’accord. Elle se positionne, puis arrête son moteur le temps du déplacement du corps. Une fois la dépouille à bord, cette autre voiture aura la m&ecir...