Diplomatie : Paul Biya sur de multiples fronts

46 pages d’illustrations de haute facture sur les 114 que compte la dernière publication du magazine du Cabinet civil de la présidence de la République. Au-delà des mots, le Temps des opportunités a voulu donner à voir ce qu’aura été le déploiement diplomatique du président de la République ces derniers mois. Le titre à la grande Une se veut à lui tout seul, le résumé de ces différentes sorties présidentielles : « Diplomatie. Paul Biya en métronome. Growing Diplomacy ». Ainsi donc, le chef de la diplomatie camerounaise s’est mis dans son rôle pour aller défendre les intérêts de son pays. Premier acte, l’élection de l’ancien Premier ministre, Philemon Yang à la présidence de la 79e Assemblée générale des Nations unies. Ce qui en fait aujourd’hui, l’une des figures les plus en vue au sein de la première organisation internationale. Et comment ne pas le relever, comme le rappelle d’ailleurs dans son éditorial, le directeur de publication, par ailleurs ministre, directeur du Cabinet civil de la présidence de la République, Samuel Mvondo Ayolo, que cette candidature a bénéficié de l’onction du chef de l’Etat. Mais pas seulement. Paul Biya a œuvré avec discrétion, mais efficacité, à son aboutissement, réussissant à rallier tour à tour, ses pairs de la sous-région Afrique centrale et ceux du reste du continent africain.
Le deuxième acte de cette présence du chef de l’Etat dans l’arène diplomatique l’a conduit à se déplacer personnellement pour la défense des intérêts du Cameroun. Premier arrêt, la France. En marge de sa participation à l’ouverture des Jeux olympiques le 26 juillet dernier, Paul Biya a eu des entretiens bilatéraux avec son homologue français Emmanuel Macron. Il a également échangé avec l’ancien président français, Nicolas Sarkozy. Puis, le 15 août 2024, c’est au nom de l’Afrique qu’il a pris la parole à l’occasion du 80e anniversaire du débarquement de Provence. Dans la sagesse qui lui est reconnue, le président de la République s’est fait fort de rappeler, à ceux qui auraient parfois tendance à l’oublier qu’ « il n’y aurait pas eu de victoire alliée sans l’alliance sacrée des volontés, sans la contribution des autres peuples, sans les étrangers, sans les noirs et autres tirailleurs… » C’est à Beijing que le président de la Républi...