Pox : une maladie évitable par la vaccination

Bien que n’étant pas introduit dans le Programme élargi de vaccination au Cameroun, le vaccin contre la variole du singe Monkey pox existe bien. À l’heure actuelle, deux vaccins disposent d’une autorisation de mise sur le marché. Il s’agit du MVA-BN ou MVA (pour Modified Ankara Vaccine développé par Bavarian Nordic, au Danemark) et le LC16m8 (développé par Kaketsuken, au Japon). C’est en août dernier que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclenché la procédure de liste d’utilisation d’urgence pour ces vaccins afin d’aider les pays à faibles revenus qui ne les ont pas encore officiellement approuvés à y avoir accès plus rapidement. La catégorisation ainsi orientée permettra à des organisations telles que l’Unicef et Gavi de rassembler et distribuer ces vaccins. 
L’OMS ne recommande pas actuellement la vaccination de masse. Elle suggère cependant de cibler les personnes à risque, notamment les enfants et les femmes enceintes. Ainsi que celles qui ont été en contact étroit avec une personne atteinte de la variole et celles qui vivent dans des communautés touchées par des flambées épidémiques.
Le MVA est un vaccin vivant atténué dit de troisième génération. Il s’agit d’un vaccin antivariolique, conçu au départ pour protéger contre la variole humaine, et non directement contre le Mpox. Ce vaccin se révèle efficace contre le Mpox du fait d’une protection croisée, avec une efficacité qui se situe autour de 80 %, selon l’OMS. Quant au vaccin antivariolique développé au Japon (LC16m8), il est peu mis en avant du fait de ses capacités de production qui sont moindres. Il est moins atténué. Une injection suffirait contre deux pour le vaccin MVA. Mais le vaccin japonais, lui, n’est pas indiqué chez les personnes immunodéprimées, selon l’OMS. De plus, il est administré par scarification. Pour l’heure, il n&rsquo...