Lutte contre l’insécurité dans le golfe de Guinée : le temps de la redynamisation

Face à diverses menaces, les positions sont bien tenues dans le golfe de Guinée. C’est le résultat des efforts conjugués des pays ayant leurs intérêts dans cet espace maritime de plus de 11,5 millions de km2. Mais après une longue période d’accalmie, des actes de piraterie sont à nouveau enregistrés, quoiqu’en faible quantité. C’est pour couler rapidement ce phénomène qui tend à se réinstaller que se tient à Yaoundé depuis hier la première conférence des chefs d’états-majors des armées de la Zone D du golfe de Guinée. Sont représentés : le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale et Sao Tomé-et-Principe. Les travaux ont été ouverts par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo. Selon lui, la position stratégique de cet espace et les richesses dont il regorge attisent les convoitises d’acteurs à la fois étatiques et non étatiques, faisant ainsi prospérer des activités criminelles telle que la piraterie maritime.
Il s’agit en effet d’une portion maritime disposant d’un « écosystème riche et varié constitué d’espaces maritimes, côtiers, fluviaux et lacustres, doté d’importantes ressources halieutiques, ligneuses, minérales et énergétiques. Sa position stratégique, à la croisée des routes maritimes, et son ouverture sur l’Océan atlantique lui confère une place toute spéciale dans la chaine des échanges commerciaux internationaux », a déclaré Joseph Beti Assomo. Pour protéger ce potentiel, une intense activité de s&ea...