Elimination du sida au Cameroun : cap sur les interventions prioritaires

Le sujet est au centre des premières journées scientifiques du Comité national de lutte contre le sida. Les travaux ont été ouverts mardi à Yaoundé par le ministre de la Santé publique.

Le sida est toujours présent au Cameroun. Et la recherche s’intensifie tout autant. Pour la première fois, le Comité national de lutte contre le sida (CNLS) marque un arrêt pour faire un point sur l’état de la maladie, les défis, les recherches et les nouvelles approches pour la vaincre. Yaoundé abrite donc depuis mardi la première édition des journées scientifiques du CNLS sous le thème : « Mettre en œuvre les interventions prioritaires pour l’élimination du sida au Cameroun. » Objectif clair dès le thème des travaux et atteignable, du point de vue de Manaouda Maladie, ministre de la Santé publique (Minsanté), qui a ouvert les travaux. « Nous sommes en deçà de 2,7% et il faudra aller plus en profondeur dans le cadre de la détection, de la mise sous traitement et de l’élimination de la charge virale », va-t-il relever. Quelques outils sont déjà mis en place pour y parvenir. A savoir, le surge pédiatrique pour rechercher les enfants perdus de vue et les mettre sous antirétroviraux (ARV), ainsi qu’un dispositif pour prévenir la transmission de verticale de la mère à l’enfant.
Cette rencontre vise donc à proposer des stratégies optimales de prévention et de prise en charge du sida. Dans son exposé sur l’état des lieux de la riposte au VIH au Cameroun, Dr Joseph Fokam, secrétaire permanent du CNLS, va partager quelques données clés. On apprendra ainsi que pour 2024, 485 384 personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut. Seuls près de 454 000 sont sous traitement ARV. Chez les moins de 15 ans, sur 12 625 enfants connaissant leur statut, seuls 11 247 sont sous ARV. Du coup, 27% ont fait au moins une charge virale. Tandis que c...

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