Musique : à l’écoute de Lucky+2

Avec l’intonation propre aux locuteurs de la langue eton dans le département de la Lékié, région du Centre, l’auteur-compositeur, Lucky+2 invite son public et ses fans à découvrir son nouvel album. Un nouvel opus baptisé « Icouralors » (« écoute alors » en français commode) qui invite à se saisir de l’arsenal de louanges déployé par l’artiste. Au total, 16 titres nouveaux à découvrir. En jetant un coup d’œil avant l’écoute, les mélomanes d’une certaine époque identifieront certainement « Ya mboue yam ». Un titre tiré du répertoire d’un certain Manga Lucky, le géniteur de Lucky+2. Père et fils se retrouvent donc pour un featuring familial sur une version 2.0 meringué. « Mon rêve s’est réalisé avec la collaboration avec mon père SM Manga Lucky. Je ressens une bénédiction divine sur moi et je suis reconnaissant envers l’Éternel Dieu Tout-Puissant », a-t-il précisé sur son compte Facebook officiel.
« Icouralors », un projet musical dans lequel Lucky+2 met en avant la profondeur d’une spiritualité qu’il assume avec fierté. Mais également l’éclectisme de ses louanges en l’honneur du Seigneur. C’est dans cette logique que l’on retrouve du bikutsi associé de façon brève avec de l’amapiano (rythme en vogue en Afrique du Sud) sur le titre « Je n’ai plus temps », de la rumba dans « J’ai choisi », du reggae dans « Où sont-ils passés », du mbole à travers « Dieu te voit » en featuring avec Mink’s et Bad Nova, de l’assiko sur « Louer » et du rap dans « Bien ». L’album s’ouvre sur « Je chanterai », une ballade gospel aux lignes de guitare électrique dans laquelle Lucky+2 se fait le médium répandant les merveilles du Sauveur. Une constance que l’on retrouve dans toutes les pistes, excepté dans la piste 10, « Où sont-ils pa...