Intelligence artificielle dans les services publics : Enjeux et opportunités en discussion

Trois préoccupations planent autour du recours à l’intelligence artificielle (IA) au Cameroun : la collecte et la conservation des données nécessaires au fonctionnement des algorithmes d’apprentissage automatique, la programmation desdits algorithmes, ainsi que l’intégration de ces dispositifs aux services publics. Des enjeux au centre du séminaire de renforcement des capacités des institutions de régulation du Cameroun sur l’IA au service des régulateurs des services publics ouvert hier à Yaoundé. Les travaux de deux jours sur le thème : « Intelligence artificielle au service des régulateurs des services publics » vont faire le tour des opportunités offertes par les TIC et l’IA pour réinventer les services publics, les rendre plus accessibles et orientés vers les citoyens, tout en répondant aux défis de régulation d’un monde numérique.
D’après le Pr. Ebot Ebot Enaw, Directeur général de l’Agence nationale des Technologies de l’information et de la communication (Antic), vice-président du Forum des institutions de régulation du Cameroun (Firc), « les régulateurs sont le bras armé de l’Etat dans nos différents secteurs d’activités. C’est à nous qu’incombe la charge de garantir un écosystème où les entreprises fleurissent, innovent, font des bénéfices, tout en assurant un service de qualité qui adresse des problèmes auxquels font face les populations et à un coût raisonnable ». A l’issue du séminaire, les institutions de régulation devraient mettre en place des mécanismes et outils de régulation adaptés au contexte local. Entre autres résultats attendus de cette rencontre, l’identification des défis et limites de l’IA en termes d’éthique, de responsabilité, de transparence et d’impact social, de même que l’illustration des applications potenti...