Lutte contre le chômage : on ne baisse pas la garde

La 17e conférence annuelle des services centraux et déconcentrés du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle ouverte hier à Yaoundé se penche sur la question.


Deux jours de réflexion pour faire le tour des problématiques liées à l’emploi et à la formation professionnelle au Cameroun et y trouver des solutions. Voilà l’enjeu de la 17e conférence annuelle des responsables des services centraux et déconcentrés du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop) qui s’est ouverte hier à Yaoundé sur le thème : « Insertion professionnelle des jeunes au Cameroun : défis et perspectives ». Dans un contexte où le taux de chômage au sens élargi est passé de 5,7% en 2010 à 8,7% en 2021, selon le Minefop, les responsables et experts se sont donné pour objectif d’évaluer le dispositif d’insertion professionnelle des jeunes et de proposer les correctifs nécessaires pour de meilleurs résultats. Au finish, les travaux devraient déboucher sur l’état des lieux du dispositif d’insertion professionnelle, l’évaluation des mesures d’accompagnement et d’encadrement de l’auto-emploi, ainsi que la mise en lumière des opportunités d’insertion professionnelle dans le secteur privé, etc.
D’après le ministre, Issa Tchiroma Bakary, qui préside les travaux, « beaucoup reste à faire pour améliorer l’employabilité des jeunes et chercheurs d’emploi. La responsabilité de mon département ministériel est d’interpeler ma hiérarchie, tout un chacun, tous les Camerounais pour opérer un changement de paradigmes, accorder davantage d’attention et d’investissements à la formation professionnelle. C’est la clé pour nous tirer d’affaire ». Ainsi, un dialogue est établi entre le gouvernement et les employeurs pour changer la donne. « Je suis en contact av...

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