Protection des réfugiés et déplacés internes : des travailleurs sociaux à l’école

Ajuster les interventions et mieux prendre en charge le problème des déplacés internes et des réfugiés. C’est tout le sens de l’atelier de renforcement des capacités des travailleurs sociaux ouvert hier par le ministre des Affaires sociales, Pauline Irène Nguéné. Pendant deux jours, une cinquantaine de participants seront formés à la protection internationale des réfugiés et des personnes déplacées internes, ceci avec l’appui du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR). Avec cette organisation, le ministère des Affaires sociales a signé un mémorandum d’entente afin de capitaliser les expériences du HCR, dont l’une des missions est la prise en charge des réfugiés.
« Comment donc prendre en charge ces nombreux déplacés internes dont les enfants, les personnes âgées, sont les plus vulnérables ? » Avant de répondre à cette problématique, le ministère des Affaires sociales a tenu à présenter la situation. Ainsi donc, en novembre 2024, les statistiques ont révélé que le Cameroun accueillait environ 411 298 réfugiés, 16 070 demandeurs d’asile et plus d’un million de personnes déplacées à l’intérieur du pays, dont 31 728 enfants réfugiés, 6 403 personnes handicapées et 9 753 personnes âgées. « Aujourd'hui, il n’y a pas que les raisons sécuritaires qui nous amènent à avoir de nombreux déplacés internes. Il y a également des raisons économiques, et climatiques. Nous avons vu des éboulements à Dschang et partout ailleurs », explique Pauline...