Chantiers des nouvelles universités d’Etat: Il faut accélérer

Ça va désormais aller vite. Présidant jeudi dernier à Yaoundé la 2e session du Comité ad hoc d’intervention et de suivi de la mise en œuvre du programme d’investissement dans les universités de Bertoua, Ebolowa et Garoua, le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, Pr. Jacques Fame Ngongo, avait du mal à dissimuler sa déception. « J’ai personnellement effectué des visites sur les sites. Au cours de celles-ci, nous avions pris l’engagement pour enfin concrétiser ce cadeau du chef de l’Etat à la communauté universitaire, avec la livraison des premières infrastructures de ces trois universités et le lancement de la deuxième phase. Rendu à près de deux ans d’exécution, nous pouvons constater en le déplorant que nous n’avons pas tenu la promesse faite au chef de l’Etat dans les délais impartis», a-t-il regretté. Raison pour laquelle, le ministre d’Etat a réuni à Yaoundé les acteurs impliqués dans la construction de ces trois universités. A savoir, les recteurs, les responsables du ministère des Marchés publics, de l’Economie et de l’Aménagement du territoire, des Finances et des Travaux publics, entre autres. Objectifs, savoir ce qui coince, explorer des pistes de solution pour corriger les dysfonctionnements relevés et garantir la livraison des travaux dans les meilleurs délais. Et pour la suite, les lignes vont sans aucun doute bouger. Après avoir écouté chaque partie, six résolutions ont été adoptées. Un : servir des mises en demeure aux entreprises démobilisées, préalablement au déclenchement éventuel du processus de résiliation de leurs contrats. Deux : accorder un délai supplémentaire exceptionnel de s...