Dédicace : mémoires de capitaine
- Par Yannick ZANGA
- 27 févr. 2025 14:37
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L’histoire du tirailleur gabonais Charles N’Tchoréré à travers le roman « Le Testament de Charles », relaté mardi dernier par Christian Eboule au septième café littéraire de la CNPS.
Un carrefour où s’entremêlent ancrage à la tradition, désir de modernité, mais également du social, de l’histoire et de la politique. Ainsi s’apparente « Le testament de Charles », premier roman de Charles Eboule. L’auteur était la spécialité maison du septième café littéraire de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS). Hommes et femmes de médias, férus de lecture au premier rang desquels Alain Olivier Mekulu Mvondo, directeur général de la CNPS, ont pris part à la rencontre avec le journaliste et critique littéraire. Un échange qui a sonné la rentrée littéraire de la maison d’édition Afrédit.
Selon Christian Eboule, « Le Testament de Charles » est l’histoire d’une mission accomplie avec brio. Celle de pérenniser la mémoire du capitaine Charles N’Tchoréré. Une tâche que lui a confié en 2010 Marcel Robert Tchoreret, neveu du tirailleur abattu par les Nazis en 1940 et fondateur de la fondation Charles N’Tchoréré. « Le roman est inspiré de la vie du capitaine Charles N’Tchoréré né gabonais en 1896 et qui a fait les deux guerres mondiales. La première au Gabon, son pays natal et puis la seconde guerre mondiale au cours de laquelle il a trouvé la mort en 1940 dans le nord de la France dans une petite ville d’Airaines. Charles N’Tchoréré est assassiné après avoir été fait prisonnier par les nazis pour s’être opposé à la fois au massacre des tirailleurs sénégalais comme certaines unités allemandes le faisaient à cette époque-là et puis à la ségrégation qui était pratiquée », explique le romancier.
A travers le personnage fictif de Charles, Christian Eboule immerge le lecteur dans la barbarie humaine de la première moitié du 20e siècle. « Ça permettra à ceux qui liront d’avoir une meilleure idée à la fois de ce qu’étaient la colonisation et la condition de ces hommes qu’on appelait tirailleurs sénégalais et qu&r...
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