Marie Mbala Biloa : la voix des « bayam-sellam »

La présidente de l’association qui leur est dédiée est au four et moulin depuis 2004 pour améliorer la condition des revendeuses.


S’il y a un nom qui revient lorsqu’on parle de la cause des « bayam-sellam », c’est bien celui de Marie Mbala Biloa. Dynamique et très engagée, la dame a fait du combat pour le bien-être de celles qui se lèvent très tôt pour nourrir les autres, son cheval de bataille. « On nous traitait de tous les noms d’oiseaux :  barbares, sauvages. Il y a même un Camerounais qui a chanté que la « bayam-sellam » ne se lave pas, ne se marie pas. Notre place était d’aller danser et applaudir dehors.  Il fallait donc changer notre façon de nous habiller, d’accueillir nos « assos » à travers des formations et la sensibilisation », explique-t-elle. C’est dans cette mouvance que Marie Mbala Biloa a créé l’Association des « bayam-sellam » du Cameroun (Asby) en 2004. 
Depuis lors, les lignes ont bien bougé pour ces braves dames. « L’association amène la « bayam-sellam du secteur informel au formel à travers un matricule ASBY par filière d’activités et par région. Elle a un numéro d’identifiant unique fait par notre Centre de gestion des impôts. Elle bénéficie aussi d’un renforcement des capacités financières à travers des micro-crédits et des formations en petite co...

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