Transparence dans le secteur extractif : le rapport 2022 publié

Le document a été présenté hier au cours d’un atelier présidé par le ministre par intérim en charge des Mines et permet au Cameroun d’éviter une nouvelle suspension.

Le rapport Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie) 2022 devait être disponible au plus tard le 31 décembre 2024. Un document qui atteste de la bonne gouvernance et la transparence dans les secteurs minier, pétrolier, gazier, notamment. C’est hier qu’il a été présenté par le cabinet indépendant Enerteam sous le regard de Fuh Calistus Gentry, ministre par intérim des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), par ailleurs vice-président du Comité Itie au Cameroun. Le ministre délégué auprès du ministre des Finances, les partenaires techniques et financiers, les organisations de la société civile étaient également présents. La publication de ce document intervient alors que le Cameroun a été suspendu par le conseil d’administration de l’initiative en février 2024. 
En termes de chiffres donc, le rapport indique que les paiements des sociétés extractives représentent 1416,22 milliards de F en 2022 contre 776,09 milliards de F en 2021, les revenus captés au niveau du budget de l’Etat sont de 1119,58 milliards de F contre 589,35 milliards de F l’année d’avant. Si l’on observe une baisse de la production pétrolière du Cameroun, cette performance dans les recettes budgétaires s’explique, selon Pr. Fuh Calistus Gentry, par « un effet prix ; le secteur extractif reste dès lors un contributeur significatif du budget de l’Etat, avec toutefois un secteur minier qui reste marginal, en termes de contribution au budget, malgré son fort potentiel.» Ces résultats sont le fruit des données puisées auprès de 15 entreprises extractives ayant soumis leurs déclarations sur 19 sélectionnées dans le périmètre de la conciliation. Du côté de l’Etat, toutes les entités se sont pliées à l’exercice. La fiabilité de ces données a également été attestée par le consultant.
Karim Lourimi, l’administrateur indépendant, a également déroulé d’autres constats. Il s’agit de l’absence d’un cadre législatif et d’engagement du secteur privé contre la corruption ; l’absence de données s...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie