65e Journée mondiale de la météorologie : au-delà des alertes…

« Combler ensemble les lacunes en matière d’alertes précoces ». Thème de la 65e journée météorologique mondiale, dont les activités ont été organisées par la délégation régionale des Transports du Littoral le 21 mars dernier. La table ronde, modérée par le chef service régional de la Météorologie, Serge Mpele Onana, a constitué le point d’orgue desdites activités. Lors des présentations, le caractère non-opérationnel du système d’alerte précoce a été relevé comme problème majeur. Ce, en dépit de l’existence de composantes des systèmes d’alertes précoces. « Pour que le système d’alertes précoces fonctionne, il faut que le Centre d’application et de prévision climatologique d’Afrique centrale (Capc-Ac) ; la direction de la météorologie nationale ; l’Observatoire national des changements climatiques (Onacc) ; l’Agence de la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), soient connectés à l’administration territoriale à travers la Protection civile », a soutenu Pascal Igri Moudi, coordonnateur de la salle de veille multirisques au Capc-Ac.
Les spécialistes de la délégation régionale des Transports se sont appesantis sur l’état des lieux des systèmes d’alertes précoces au Cameroun. Etat des lieux qui a mis en exergue la vitalité des composantes desdits systèmes. Des alertes précoces avaient été données par le Capc-Ac, l’Onacc et la direction de la météorologie, au sujet des inondations survenues dans le Mayo-Danay l’an dernier, ainsi que des glissements de terrain, à l’instar de celui de la falaise de Dschang.
Mais aucune action ne fut menée en termes de prévention par les autorités compétentes. Plusieurs défis ont ...