Météorologie : le dispositif d’alertes à renforcer

Les pays africains perdent environ 2 à 5% de leur PIB pour gérer les phénomènes extrêmes et réaffectent jusqu’à 9% de leur budget à cet effet, selon l’Organisation météorologique mondiale. Malgré cela, six personnes sur 10 ne sont pas couvertes par un système d’alertes précoces. C’est là tout l’enjeu de la table ronde organisée vendredi dernier à Yaoundé par la direction de la météorologie nationale du ministère des Transports (MinT), en prélude à la 65e Journée météorologique mondiale qui s’est célébrée le dimanche 23 mars dernier. Les échanges étaient axés sur le thème : « Combler ensemble les lacunes en matière d’alertes précoces ». D’après le secrétaire général du MinT, Mveimani Sombo Amba, qui a modéré les échanges, « ce thème est pertinent dans un contexte où les évènements météorologiques extrêmes se multiplient au jour le jour. Ces catastrophes soulignent l’urgence de renforcer nos systèmes d’alerte pour protéger les vies et les biens ». Ceci au moment où les météorologues notent une augmentation de la fréquence et de l’intensité des évènements climatiques extrêmes tels que les tempêtes, les inondations et les sécheresses avec un impact sur la production agropastorale, les transports, la santé, la gestion des ressources en eau, la production de l’énergie, etc.
Dans ce contexte, les dispositifs d’alerte s’avèrent cruciaux pour sauver des vies face à ces phénomènes extrêmes. De ce fait, le gouvernement, conformément à la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND 30), poursuit cette année la modernisation et la densification du ...