Changements climatiques : la riposte au niveau local

30 avril 2025. C’est la date limite accordée aux collectivités territoriales décentralisées affectées par les inondations au cours des cinq dernières années pour soumettre leurs projets au Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom). L’appel à projets y relatif a été lancé ce mois de mars par le Directeur général du Feicom, Philippe Camille Akoa. Le document révèle que le montant maximal dont peut bénéficier une commune ou une communauté urbaine est de 300 millions de F et 500 millions de F pour les régions. Un plafonnement qui peut être majoré de 30% dans le cas d’un regroupement de communes ou de régions. Les collectivités territoriales décentralisées qui présentent les mêmes risques ou font face régulièrement à des menaces identiques peuvent en effet se mettre ensemble pour soumettre un projet commun.
Concernant la typologie des initiatives à proposer, elles doivent viser, entre autres : l’amélioration des systèmes de drainage et des infrastructures d’évacuation des eaux ; la restauration des écosystèmes naturels pour réduire et absorber les flux d’eau (zone humide, reboisement) ; le développement de systèmes d’alerte précoces et de plans d’urgence ; l’amélioration des infrastructures de base pour résister aux inondations (routes, ponts, protection des berges) ; la formation et la sensibilisation des populations locales aux pratiques résilientes face aux catastrophes. Si le Feicom assure l’essentiel des charges, il sera néanmoins demandé aux collectivités retenues un apport propre à hauteur de 15%, en ce qui concerne la structuration du financement.
Ces fonds sont alloués à travers le « Guichet climat ». Lequel a été créé après le C...