Modernisation des infrastructures : des pistes à explorer
- Par Marilyne NGAMBO TCHOFO
- 27 mars 2025 11:46
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Renforcement de l’offre énergétique, amélioration de la fiscalité, promotion des zones économiques, contribution de la diaspora sont quelques voies.
Renforcement de l’offre énergétique
Sans énergie, difficile de faire tourner des machines à plein régime. L’industrie se nourrit de plusieurs ingrédients parmi lesquels l’énergie électrique. Or, pour le moment, les besoins de financements du Cameroun dans le secteur de l’électricité peinent à être comblés. D’après le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba, pour finaliser la mise en œuvre du Plan d’action prioritaire qui découle du Plan de redressement du secteur de l’électricité (Parsec I), l’Etat a besoin de 232 milliards de F. Ces ressources serviront à évacuer l’énergie produite à la centrale hydroélectrique de Nachtigal et de régler le déséquilibre financier du secteur. Après l’obtention des premiers financements de la Banque africaine de développement (48 milliards de F), la Banque mondiale a mis 180 milliards de F à la disposition du Cameroun. Mais, selon le Minee, ces financements ne sauraient permettre aux industries et aux ménages d’avoir accès à une énergie de qualité. D’où la poursuite du plaidoyer pour la mobilisation des ressources manquantes.
Promotion des zones économiques
Les gouvernements africains en général et camerounais en particulier planchent sur la mise en place de zones économiques spéciales qui auront la particularité de bénéficier d’avantages économiques, fiscaux et commerciaux, ainsi que d’un cadre réglementaire spécifique. Le Cameroun a fait un pas dans ce sens à travers des exonérations fiscales prévues pour tout investisseur souhaitant s’établir dans les zones économiquement sinistrées du pays (Nord-Ouest, Sud-Ouest, Extrême-Nord) sur une période de 10 ans. Sur les trois premières années, les entreprises qui s’y installeront ne seront soumises ni au paiement de la patente ni au prélèvement de droits d’enregistrement, de la taxe foncière ou de la TVA sur les importations et achats locaux. Pendant sept ans, la Direction générale des Impôts (DGI) prévoit l’absence d’impôt sur les sociétés, de charges fiscales et patronales sur les salaires du personnel et le non prélèvement du minimum de perception. Une trentaine d’entreprises ont déjà été créées dans ce sillage avec 165 milliards de F investis. Entre temps, le gouvernement planche sur l’opérationnalisation de l'Agence de promotion des zones économiques.
Fiscalité
Lors des concertations organisées par le Directeur général des Impôts, Roger Meyong Abath, à Douala, en vue de l’élaboration de la loi de finances 2025, les acteurs du secteur privé ont soutenu que la mise en place d’un régime fiscal incitatif contribuerait à améliorer le climat des affaires et par conséquent, doper les investissements. Cela passe par la suppression de certains droits d’accise, etc.
Formation professionnelle
Un dialogue est noué entre le gouvernement et les employeurs pour améliorer la présence et l...
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