Gouvernance financière et sociale dans les universités : les recteurs à l’école

Comment gérer les finances et comment trouver des financements internes pour les universités d’Etat ? Ce sont des enseignements sur cette question que les onze chefs d’institutions universitaires publiques (recteurs et vice-chancellors) ont suivis au cours du séminaire d’imprégnation aux règles de la gouvernance financière et sociale dans les universités d’État. Comme l’a souligné le ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr. Jacques Fame Ndongo, hier à l’ouverture des travaux, les assises visaient à arrimer les participants aux évolutions de la législation et de la réglementation pour parer aux différentes fautes de gestion. Et pour les aider à bien comprendre les choses, plusieurs exposés autour de deux axes ont été présentés par des experts. D’abord celui de la gouvernance financière. « Il s’agit d’un arrimage aux normes en matière de gouvernance financière en vue d’une performance des institutions universitaires. Et par rapport aux exposés présentés, les mesures dérogatoires dans la gestion, comme les régies d’avance et les déblocages de crédits, font l’objet d’une attention singulière », explique le Pr. Patrick Abane Engono, Inspecteur général des services au Minesup. 
Le second axe la gouvernance sociale. Il s’agit de faire comprendre aux chefs des institutions universitaires, que malgré l’impécuniosité de l’université, ils doivent pourvoir aux obligations de gouvernance sociale, en l’occurrence les cités universitaires, les restaurants, les aires de jeux, etc.
Par ailleurs, depuis la nouvelle loi d’orientation de 2023, le nouveau concept en vigueur est celui de l’université-entreprise. Et selon le Pr. Abane Ongolo, il est encore évident que l’université vit davantage de subventions. Dans ce sens, cet atelier vise également à la capacitation des chefs d’institutions universitaires, afin que ces derniers décèlent les niches qui pourraient leur permettre de générer des ...