Gestion des villes : ce que proposent les maires

Travailler avec plus d’efficacité. Les maires de ville sont repartis samedi dernier d’Ebolowa, capitale régionale du Sud, plus que jamais déterminés à s’impliquer davantage afin de répondre, chaque jour, aux attentes des populations. C’était au terme des travaux de la 5e assemblée générale de l’Association des maires de ville du Cameroun (AMVC), tenus à Nkolandom, près d’Ebolowa, sur le thème : « Compétences transférées et solidarité des villes du Cameroun pour un développement harmonieux ». « De nombreux défis nous attendent », a prévenu le président de l’AMVC, Roger Mbassa Ndine lors de la cérémonie d’ouverture. Pour le maire de la ville de Douala, améliorer le cadre de vie des habitants des principales cités doit demeurer une préoccupation primordiale des magistrats municipaux à la tête des 14 communautés urbaines que compte le Cameroun. Et l’objectif de l’association est de permettre un réel partage d’expériences, une harmonie dans l’action tenant compte des spécificités de chacun et de mieux parler d’une seule et même voix.
Tenant compte du contexte dans lequel se tiennent les travaux, le maire de la ville hôte des travaux précise que celui-ci est marqué par la mise en œuvre de la nouvelle loi portant fiscalité locale. Ce qui, avoue-t-il, représente « un véritable casse-tête ». Daniel Edjo’o, par ailleurs commissaire aux comptes au bureau exécutif de l’AMVC, soutient qu’en plus des contraintes financières, les communautés urbaines restent confrontées à des problématiques majeures liées à la gestion des ordures ménagères, l’assainissement, l’emploi des jeunes, l’insécurité croissante, etc. « Face à ces nombreux défis, il est essentiel que nous soyons tous unis, solidaires et résilients », a-t-il déclaré.
Après Douala, Yaoundé...