Livre : les non-dits de Michèle Bilong

Pour emprunter au jargon du football, c’est ce qu’on appelle un contre-pied parfait. La communauté littéraire nationale a plus connu Michèle Bilong dans l’univers du livre jeunesse. Singulièrement à travers sa plume dans « Les aventures de Dodi la tortue ». Pour sa dernière trouvaille littéraire, l’écrivaine s’investit dans les questions de genre, notamment celui de la femme au sein de la société. En 106 pages sorties des presses des Editions Clé, Michèle Bilong explore la condition et les réalités féminines. Une œuvre à la fois sensible et sincère sur la nécessité pour l’épouse, la mère, la voisine, la nièce, la tante, la cousine, la ménagère, l’enseignante, la directrice, entre autres, de faire preuve d’audace. « Les femmes doivent comprendre leur implication dans la société. Il s’agit d’un livre d’engagement et de conscientisation. Elles doivent savoir qu’elles ont des valeurs, qu’elles sont des mères », assume l’auteur de l’essai préfacé par Habissou Bidoung, de regrettée mémoire, et postfacé par Jeanne Kengne. Deux profils en guise de boussole pour un véritable aggiornamento et une réelle prise de conscience de nos amazones. Ceci afin d’amorcer la dialectique devant conduire à leur élévation, à leur sortie de la cocotte illustrée en première de couverture. 
« On ne nous a pas tout dit », à travers ses deux parties sur la situation d’une part et les voies d’émancipation, et ses 18 chapitres, ne revendique pas d’être une propagande f&ea...