Croissance : fibres d’espoir pour le coton

Les acteurs de la filière réunis ce 8 avril à Douala autour du Minader, à l’occasion de la 17e réunion bilan du Programme régional de production intégrée du coton en Afrique.

Les producteurs africains de coton tissent des plans pour l’avenir. Ce, à la faveur d’une réunion internationale ouverte hier, 8 avril 2025, à Douala. Plus précisément, la 17e réunion bilan du Programme régional de production intégrée du coton en Afrique (PR-PICA). « Cet événement est pour nous une occasion précieuse de réfléchir sur les progrès réalisés et de planifier les étapes futures », a déclaré Bayero Mohamadou Bounou, Directeur général de la Sodecoton.
Ouverts par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) au nom du Premier ministre, chef du gouvernement, les travaux, qui courent jusqu’à ce vendredi 11 avril, regroupent des participants venus d’horizons divers. Sont ainsi présents, l’Association des producteurs du coton africain, la confédération des producteurs de coton du Cameroun, et d’autres acteurs provenant du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Sénégal, du Tchad et du Togo. Chercheurs, représentants de firmes agro-phytosanitaires, chefs d’entreprise, partenaires financiers et techniques et acteurs du monde rural sont aussi de la partie…
Selon le Dg de la Sodecoton, malgré les avancées dues au PR-PICA – amélioration des pratiques de production, renforcement des capacités des producteurs, etc. –, cette réunion se tient dans un contexte difficile, marqué par la « baisse drastique » de la production « dans la plupart des pays membres », du fait d’attaques d’insectes ravageurs ayant négativement impacté la productivité et la qualité des récoltes. Pas question de se décourager pour autant.
« Il est crucial que nous continuions de développer et de mettre en œuvre des politiques efficaces pour lutter contre ces infestations », a martelé Bayero Mohamadou Bounou. Autre défi devant lequel ne pas se défiler, celui des cours mondiaux du coton, dont « la baisse continue » (en raison principalement d’une offre excédentaire et d’une demande mondiale stagnante) a « exacerbé les difficultés économiques » de la filière depuis trois ans...

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