Fait divers : harcelé par l’épouse du patron, il démissionne
- Par Alliance
- 10 avril 2025 12:00
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Lilian Sylvestre E., chauffeur, a fait parvenir une lettre à son employeur hier, après avoir signalé à la police des pressions qu’il a dit subir depuis janvier 2024.
Lilian Sylvestre E., 33 ans, a démissionné hier, 9 avril, d’un emploi de chauffeur qu’il occupait depuis 2022. Selon des écrits déposés à la main courante d’un commissariat par le concerné, cette décision est consécutive à un harcèlement sexuel qu’il ne veut plus subir. Accusée de ces faits, Marlyse Jeannette T., 29 ans, épouse d’Alain Magloire T., un opérateur économique conduit parfois hors du pays par son travail.
D’après Lilian E., c’est en janvier 2024 que Marlyse Jeannette, mère de trois enfants, a commencé son « approche ». Il a résisté. Du moins jusqu’en mai de cette année-là. Le 4 de ce mois, Alain Magloire T. s’étant rendu dans un pays voisin pour un chantier, Marlyse Jeannette appelle le chauffeur au-delà de ses heures de service. En gros, elle lui a dit être victime d’un malaise, lors d’une réunion du côté de Bonapriso. Rentrer en voiture lui semblait impossible. Après avoir un peu protesté, le chauffeur s’est amené et l’a ramenée.
Une fois au domicile du patron à Bonamoussadi, lieudit « Denver » (Douala V), une pluie commence. Marlyse Jeannette invite le chauffeur à s’abriter au salon. Il ne faudrait pas qu’il attrape une fièvre ce samedi soir, en restant sur le parking. Les enfants sont en week-end chez une tante maternelle à Deido.
Lilian a finalement passé la nuit chez son patron. Il admet avoir cédé. Cela dit, le chauffeur, qui tenait à bien se conduire, en a conçu du remords et a boudé son lieu de service jusqu’au retour du boss, le mois suivant. Mais dès sa reprise, Marlyse a repris avec ses manœuvres. Lilian a résisté… jusqu’en septembre. Deux deuils touchant Alain T. sont survenus, avec des programmes qui se chevauchaient, à Bazou et à Sangmélima. L’opérateur économique a envoyé son épouse le représenter dans le Sud. Lilian Sylvestre, d’abord réticent à l’idée d’y accompagner Madame, a finalement été « motivé » par une hausse de ses frais de mission.
Vendredi 27 septembre, lieu du deuil. Au moment du coucher, Marlyse T. dit au chauffeur qu’il ...
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