Route Maroua-Bogo-Pouss: L’urgence d’accélérer les travaux

Un compte à rebours est lancé pour la livraison du chantier de construction de la route BogoPouss, longue de 63,16 km, dans la région de l’Extrême-Nord. Pour cause, le financement de la Banque africaine de développement (BAD) arrivera à expiration en décembre 2025 et il est impératif pour les entreprises déployées sur le chantier de livrer leurs travaux d’ici le mois de septembre prochain. En effet, la réhabilitation de la section Bogo-Pouss de la route Maroua-Bogo-Pouss en son lot 1 qui va du Carrefour Bogo à Guirvidig (32,86 km) a été confiée le 23 août 2023 à l’entreprise Cgcoc Group. Le marché à livrer dans un délai de 24 mois comprend l’aménagement des voiries de Bogo sur 5 km et de Maroua sur 6,2 km, le tout pour un montant de 29,4 milliards de F. Le deuxième lot : Guirvidig-Pouss (30,86 km) financé à hauteur de 28,6 milliards de F, a été attribué au Xinjiang Communication Construction Group qui doit également procéder à l’aménagement des voiries de Maga (2 km) et de Guirvidig (2 km). Seulement, le projet rencontre des difficultés qui ralentissent son évolution (lenteurs dans le processus de validation de documents au niveau de la mission de contrôle, retards dans le paiement de décomptes de la Bad, saison des pluies, etc.). C’est pour y voir clair que le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi, a tenu une séance de travail hier à Yaoundé avec les responsables des deux entreprises concernées. D’après le ministre, « il y a un problème d’organisation des ressources humaines ». Actuellement, le taux d’avancement du chantier est de 31% pour 80% de taux de consommation des délais. L’entreprise Cgcoc Group a affirmé être consciente du retard accusé. « Nous avons établi un planning de rattrapage, avons commencé le travail de nuit et mobilisé des équipements supplémentaires. Nous allons ouvrir la route principale sur Maroua-BogoPouss en septembre prochain », a promis l’un de ses représentants. L’entreprise a d’ailleu...