Lutte contre la contrebande, la contrefaçon : comment renforcer les actions sur le terrain

Contrôle des chaînes d’approvisionnement, amélioration de la règlementation et multiplication des inspections sont des mesures à prendre pour mieux combattre ces fléaux.

Il ne se passe plus une semaine sans que les responsables de la Douane camerounaise et autres entités ne diffusent sur leurs différentes plateformes, les saisies effectuées dans le cadre de la lutte contre la contrebande, la contrefaçon et les autres pratiques illicites. Dimanche 27 avril dernier, le responsable de la communication de la Douane, Jean-Claude Ekoube, partageait dans la plateforme dédiée, l’information selon laquelle l’équipe de la mission Halte au commerce illicite III de la zone III de Ngaoundéré, région de l’Adamaoua, avait mis la main sur une douzaine de cascadeurs transportant des marchandises de contrebande sur des motocycles. Une opération réussie grâce à l’embuscade tendue à ces contrebandiers. Résultat : une importante quantité de colis contenant des téléphones et des médicaments contrefaits saisie. Cette sortie des douaniers s’effectuait juste après la tenue, jeudi dernier à Yaoundé, du conseil de cabinet présidé par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, durant lequel il a fortement été question de lutte contre ces fléaux. 
Des hydres qui se manifestent par la mise sur le marché de produits frauduleux et/ou frelatés, la reproduction, l’imitation ou l’utilisation totale ou partielle d’une marque, entre autres. La persistance de ces phénomènes a poussé à la mobilisation de trois membres du gouvernement dont les secteurs sont les plus touchés. Il s’agit des ministres du Commerce (Mincommerce), de la Santé (Minsanté), et celui des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt). Dans son exposé, le Pr. Fuh Calistus Gentry, Minmidt par intérim a, entre autres, insisté sur le fait que « l’indice de sévérité de la contrefaçon à la croissance des entreprises installées au Cameroun affiche un taux de 42%, avec pour corollaire une perte annuelle de plus de 100 milliards de F ». Le secteur agroalimentaire représente 15,43% desdites pertes, relevait-il, tandis que près de 90% de boissons alc...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie