« Nous voulons un cadre de sécurisation des journalistes »

Marion Obam, présidente du Snjc.

Qu’est-ce que la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse a de particulier cette année ?
La Journée mondiale de la liberté de la presse est surtout un moment de revendications, mais aussi de sensibilisation. En effet, cette année 2025, l’étau se resserre vraiment de façon plus importante autour des journalistes avec une élection présidentielle prévue en octobre prochain. Nous sommes au cœur de chaque stratégie de chaque candidat déclaré ou supposé, de chaque parti politique, parce qu’ils ont besoin de nous. Il faut toujours garder sa neutralité, son indépendance. Chacun d’entre nous doit redoubler de vigilance, être prudent, toujours se poser la question : pourquoi X ou Y veut me donner cette information ? La 2e chose est qu’il y a beaucoup de désinformation et de fake news. Encore une fois, nous devons être prudents. Faire attention à ce que nous partageons. Nous poser la question de savoir si toute information est bonne à diffuser. C’est des questions que nous devons nous poser pour les prochains mois, jusqu’à l’élection d’octobre. Si nous cédons à la facilité, aux pressions, à la manipulation, ce n’est pas seulement notre crédibilité individuelle ou celle du média pour lequel nous travaillons que nous détruisons, c’est toute une profession que nous tuons.

Comment est-ce que le journaliste doit se mettre à l’abri ?
Un journaliste n’est pas un homme à part, un journaliste travaille dans un média, dans une République, nous devons respecter les règles, l’éthique, la déontologie. Nous ne devons pas être au-dessus de la loi et...

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