Insécurité en Afrique : comment épargner femmes et enfants ?

Parce qu'elles donnent la vie et parce qu'ils sont l'avenir de l’humanité, les femmes et les enfants sont deux catégories sociales essentielles à la construction de la société. Acteurs des conflits au départ et finalement plus grandes victimes de ces crises, ces deux catégories de personnes paient souvent à la fin le plus lourd tribut, autant qu’elles subissent divers abus aux conséquences dramatiques. Pour leur réserver un meilleur sort, l'Ecole internationale des forces de sécurité (Eiforces) a décidé d'adresser la problématique liée à leur insécurité dans le cadre d’un colloque international. Ouvert hier au campus de l'institution à Awae, dans la Mefou-et-Afamba, cette réflexion a pour thème : « Insécurité polymorphe des catégories vulnérables en Afrique :  le cas des femmes et des enfants ». Compte tenu de l'actualité de cette problématique à la fois prégnante et pertinente, universitaires, spécialistes et professionnels des questions sécuritaires qui vont animer ce banquet intellectuel devront dresser un panorama des facteurs d'insécurité des femmes et des enfants en Afrique, proposer des solutions pour y remédier et dégager des pistes de solutions pour une gouvernance durable en faveur de ces deux catégories vulnérables. 
En ouvrant donc ces travaux, le secrétaire d'État à la Défense (SED) chargé de la gendarmerie, Galax Etoga, a fait remarquer que l'enjeu de ce partage scientifique ne réside pas seulement en la recherche de la paix, mais davantage en la préservation de l'humanité. Dès lors, « les souffrances multiformes auxquelles les femmes et les enfants sont sujets en Afrique doivent tous nous interpeller, en tant que citoyens du monde porteurs de solidarité et d'empathie. » 
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