Engrais chimiques : l’offre locale croît

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a inauguré à Douala hier, 7 mai, une nouvelle unité de production.

Depuis le déclenchement de la crise russo-ukrainienne, les producteurs agricoles font face à un problème de disponibilité et de coûts élevés des intrants en général, et des engrais en particulier. En réponse à cette situation, le gouvernement a mis sur pied le Plan intégré d’import-substitution agropastoral et halieutique (Piisah), dont le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) est l’un des acteurs majeurs. A en croire le ministre Gabriel Mbairobe, l’inauguration d’une unité de production d’engrais chimiques au sein de l’entreprise Hydrochem, qui a eu lieu ce 7 mai à Douala, constitue une réponse au problème. La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence du secrétaire général des services du gouverneur du Littoral, Aboubakary Haman Tchiouto.
« Cette initiative arrive à point nommé. Parce qu’elle permet non seulement d’importer l’engrais en vrac, avec pour incidence la réduction des prix, mais aussi de faire les formulations locales en fonction de la demande. Ce qui correspond exactement à la nouvelle stratégie agricole, qui demande qu’on s’intéresse d’abord à la santé et à l’aptitude des sols », a souligné le Minader. 
L’unité inaugurée hier vient combler une bonne partie de la demande en engrais. Sa capacité de production se situe à 150 000 tonnes/an, pour des besoins locaux de 300 000 tonnes/an. A en croire Jean Marie Manga, Directeur gén&eac...

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