Lutte contre le blanchiment d’argent: Il faut faire plus

Reçu en audience vendredi dernier par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, le secrétaire permanent du Groupe d’action chargé de cette activité Afrique centrale, André Kanga, a dit la disponibilité de l’organisation à appuyer le Ca

Depuis l’année dernière, le Cameroun a été placé sous surveillance renforcée par le Groupe d’action financière (GAFI). Chose qui a conduit à son inscription dans la liste grise des pays dont les dispositifs présentent des vulnérabilités et des risques pour le réseau mondial de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Le gouvernement ne compte pas laisser cette situation perdurer et a bien l’intention de rectifier le tir. Et dans cette ambition, elle peut compter sur le Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac). Le secrétaire permanent de cette institution spécialisée de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, André Kanga, l’a réitéré, vendredi 9 mai dernier, au cours d’une audience accordée par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute. En fait, selon le visiteur du jour, «ce n’est pas une question difficile pour nous. Nous avons de la compétence et des hommes pour pouvoir régler cette situation. Et nous avons un programme qui va peutêtre s’achever au mois de septembre. Mais nous mettons les bouchées doubles pour être au rendez-vous». La Gabac compte ainsi s’appuyer sur sa riche et longue expérience pour la gestion de ce type de cas. Son offre d’accompagnement aux autorités camerounaises a...

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